Archives de Catégorie: Hors concours

Faisons taire Michel Onfray- 3 Bonnes raisons de croire en l’existence de Dieu

L’Argument Ontologique d’Anselme de Cantorbéry

« Nous croyons que tu es quelque chose de tel que rien de plus grand ne puisse être pensé. Est ce qu’une telle nature n’existe pas, parce que l’insensé a dit en son cœur : Dieu n’existe pas?Mais du moins cet insensé, en entendant ce que je dis : quelque chose de tel que rien de plus grand ne puisse être pensé, comprend ce qu’il entend ; et ce qu’il comprend est dans son intelligence, même s’il ne comprend pas que cette chose existe. Autre chose est d’être dans l’intelligence, autre chose exister. […] Lire la suite

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De la Génération Y- Appel à l’auto-génocide.

 

Nous sommes une génération dénuée de tout intérêt, de toute matrice, de tout traumatisme. Nous n’avons jamais cru aux idéaux, ni en Dieu, ni au rock &roll , mais n’avons pas non plus le cynisme décomplexé du baby-boomers ou l’ ivresse nonchalante du 68 ard.

Nous n’avons pas connu la Guerre, même pas froide , et pourtant nous avons peur de tout: des nuages radioactifs  , des pandémies , du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, des attentats, des pervers sexuels , de la dette, des calories, du tabac, des yaourts périmés et de l’Iran.

Nous n’avons eu à nous battre pour rien.

Nos mères sont libérées, nos pères émasculés. Nous ne serons ni l’un ni l’autre, androgynes assumés au genre fluctuant.

Nos parents ont tout sacrifié pour leurs carrières. Nous sacrifierons tout pour nos loisirs.

Nous sommes les premiers à n’être plus les premiers en rien.

Nos idoles sont Marck Zuckerberg, Steve Jobs ou les grotesques Anonymous :  des impuissants , des geeks, des ratés canonisés par la myopie boutonneuse d’une société adolescente.

Nous sommes nés dedans. Dans le réseau gluant , la muqueuse insipide, la gigantesque toile mutante du cauchemar globalisé . Obligés de compatir à tous les tremblements de terre, de détester tous les dictateurs, de mourir dans 50 ans assassinés par les ondes cancéreuses d’un Smartphone hors de prix.

On aurait pu nous appeler génération LOL, génération COOL, génération WEB , HYPE, GEEK ou SWAG, ou tout autre mot à moins de quatre lettres qui constitue notre seul langage. Un truc qui swingue, et marque un peu les esprits.

Mais non, on nous a affublé (ou plutôt nous nous sommes autobaptisés parce qu’on est des autodidactes et qu’on aime faire le buzz avec des néologismes creux qui plaisent à Libé) de l’ignoble Y.

Plus de père, rien que des pairs. Adieu Eglise famille patrie,  bonjour le peer to peer.

Y, la lettre-gibet, le i de la dette  , du marasme , absurde lettre qui n’achève ni ne débute rien, ne renvoie à aucun signifié.

La génération d’avant, la génération X, avait au moins pour elle le coup des anonymes, le X, un peu trash , un peu radioscopique , un peu occulte et disco, un peu croix de St André .

Le Y. Le Y. Il parait que ce serait à cause des écouteurs qui font un Y sur le torse.

O ignominie, o décrépitude morale ,  infâme symbole de la nouvelle religion festive, signe d’appartenance à la secte des joyeux ambulants .

Les ÉCOUTEURS.

 Cordes de pendus pour zombies apathiques, laisses pour caniches lobotomisés à l’electro, parures de plastique pour néo-barbares.

  Objet mythique et universel chez tous les membres de l’ignoble progéniture, gadget commun aux hipsters ratés, aux jeunes cadres dynamiques, à la racaille bronzée, à la jeunesse dorée , aux cagoles, , aux bolosses,  aux bellatres aux jeunes pop et aux mèlenchonistes,

Pauvres ouailles du grand Why,  litanie païenne, que nous psalmodions devant nos écrans- idoles aussi muettes que Dieu face aux larmes de Job- nous voulons comprendre un monde mutant qui nous déborde.

Alors Nous défaisons la nuit ce que nous avions tissé la veille, sur la toile infinie, Pénélope  sans Ulysse, sans idéal à attendre et atteindre.

Nous vomissons notre intimité et lavons notre linge sale dans la grande famille virtuelle du livre des visages.

Notre rêve le plus fou: apaiser à jamais ce désir de connexion absolue, être, immédiatement , avec tous et partout en réseau.

Gazouiller des millions de tweets à la seconde, pour que pas une de nos pensées n’échappe à la Transparence

Avoir nous- même une tête de smiley aux humeurs infinies.

Devenir flux, écran, tactiles, fluorescents,

 Etre un simple nœud du filet 0.2

Un maillon de la grande chaine fraternelle,

Un anneau du grand ver solitaire numérique  .

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DE L’ABSURDITE DU MOT “MICKEY” POUR DESIGNER LES CROTTES DE NEZ

Les crottes de nez sont universelles, elles sont le point commun à tous les hommes (même les trisos engendrés le jour de Ste Pétronille). Elles nous composent, elles sont la condition sine qua non de notre existence.

Leur infamie, leur laideur, leur gueuserie sont de notoriété publique.

Alors, permettez moi de m’en émouvoir, pourquoi diable une réalité aussi flagrante et évidente se pare de surnoms imbéciles ?

Comment, pourquoi, quid ? Comment la souris en culotte a-t-elle pu se retrouver embrigader dans cette sombre affaire de mucus nasal séché ? Et surtout, pourquoi avoir eu recours à l’imagerie féérique et rassurante de l’univers Disney ?

Les selles ne se sont pas fait renommer « Picsou », que je sache.

Prenons exemples sur les autres subterfuges ridicules qu’on apprend aux tendres chérubins : les « kiki » « popo » « zézette ». Les crottes de nez devraient donc naturellement se faire rebaptiser « crocro » ou « crécrettes ».

Mais point de tout cela, la beauferie ambiante, l’américanisation du monde, les illuminatis et autres membres du complot judéo-maconnique en ont décidé autrement : ce sera MICKEY.

Par souci de rigueur sociologique, nous nous devons de placer l’emploi systématique du mot « mickey » sur le graphique de « l’espace social » selon Bourdieu.

Le mot mickey se placerait exactement à la confluence entre « fetes forraines », « Pernod » et « Fernandel ».

Or, la phrase « attention, je crois que t’as un gros mickey » provoque sans doute un mouvement de dégoût et de stupeur plus grand encore que le mickey en question.

Surtout quand elle est prononcée par une jeune fille en robe à paillettes propre sur elle, qui ne veut pas non plus trop se mouiller et qui vous le dit avec un air grave – on ne plaisante pas avec les secrétions – comme si ce petit bout vert qui dépasse allait vous ruiner la soirée.

De deux choses l’une : soit vous assumez votre condition d’humains et tous les aléas que cela comporte, a savoir la présence éventuelle d’éléments nauséabonds dans vos orifices, soit vous rentrez dans le jeu de la tartuferie hypocrite, qui consiste à maquiller et prévenir tout ce qui pourrait entacher l’image insipide et lisse que vous vous êtes construit.

Las, rendons-nous compte de quoi tout ceci est le symptôme.

Toute cette mascarade est bien la preuve d’une société de plus en plus aseptisée, où la moindre allusion à la saleté, à la vraie immondice, à la bonne dégueulasserie est bannie.

On proscrit tout ce qui nous rappelle notre qualité d’homme, de poussière qui redeviendra poussière, de tas de chair fourré à la crotte de nez et autres liquides visqueux.

On ferme les yeux sur notre propre médiocrité, en mettant un mot « pseudo-rigolo-et-meme-rigoLOL » sur une sécrétion ignoble.

Le diagnostic est net : l’Occident a perdu tout esprit de ribouldingue, de gaudriole, de polissonerie.

L’heure est grave, car on ne sait plus RIPAILLER (article à venir très prochainement sur le sujet), On ne sait plus accepter que ca gicle, que ça éclabousse, que ca souille, que ca tache, que ca profane, que ca macule, que ca compromette.

On ne sait plus s’abandonner.

On ne sait qu’ignorer.

Et prétendre que tout est ok

Alors qu’en vrai on a tous des mickeys.

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Un peu d’amour en ces temps politiques troublés

Jacques,

toi que l’anosognosie a ostracisé de la terre des hommes,

Tu nous manques,

Nous ne t’oublions pas,

Nous t’aimons.

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