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DE L’ABSURDITE DU MOT “MICKEY” POUR DESIGNER LES CROTTES DE NEZ

Les crottes de nez sont universelles, elles sont le point commun à tous les hommes (même les trisos engendrés le jour de Ste Pétronille). Elles nous composent, elles sont la condition sine qua non de notre existence.

Leur infamie, leur laideur, leur gueuserie sont de notoriété publique.

Alors, permettez moi de m’en émouvoir, pourquoi diable une réalité aussi flagrante et évidente se pare de surnoms imbéciles ?

Comment, pourquoi, quid ? Comment la souris en culotte a-t-elle pu se retrouver embrigader dans cette sombre affaire de mucus nasal séché ? Et surtout, pourquoi avoir eu recours à l’imagerie féérique et rassurante de l’univers Disney ?

Les selles ne se sont pas fait renommer « Picsou », que je sache.

Prenons exemples sur les autres subterfuges ridicules qu’on apprend aux tendres chérubins : les « kiki » « popo » « zézette ». Les crottes de nez devraient donc naturellement se faire rebaptiser « crocro » ou « crécrettes ».

Mais point de tout cela, la beauferie ambiante, l’américanisation du monde, les illuminatis et autres membres du complot judéo-maconnique en ont décidé autrement : ce sera MICKEY.

Par souci de rigueur sociologique, nous nous devons de placer l’emploi systématique du mot « mickey » sur le graphique de « l’espace social » selon Bourdieu.

Le mot mickey se placerait exactement à la confluence entre « fetes forraines », « Pernod » et « Fernandel ».

Or, la phrase « attention, je crois que t’as un gros mickey » provoque sans doute un mouvement de dégoût et de stupeur plus grand encore que le mickey en question.

Surtout quand elle est prononcée par une jeune fille en robe à paillettes propre sur elle, qui ne veut pas non plus trop se mouiller et qui vous le dit avec un air grave – on ne plaisante pas avec les secrétions – comme si ce petit bout vert qui dépasse allait vous ruiner la soirée.

De deux choses l’une : soit vous assumez votre condition d’humains et tous les aléas que cela comporte, a savoir la présence éventuelle d’éléments nauséabonds dans vos orifices, soit vous rentrez dans le jeu de la tartuferie hypocrite, qui consiste à maquiller et prévenir tout ce qui pourrait entacher l’image insipide et lisse que vous vous êtes construit.

Las, rendons-nous compte de quoi tout ceci est le symptôme.

Toute cette mascarade est bien la preuve d’une société de plus en plus aseptisée, où la moindre allusion à la saleté, à la vraie immondice, à la bonne dégueulasserie est bannie.

On proscrit tout ce qui nous rappelle notre qualité d’homme, de poussière qui redeviendra poussière, de tas de chair fourré à la crotte de nez et autres liquides visqueux.

On ferme les yeux sur notre propre médiocrité, en mettant un mot « pseudo-rigolo-et-meme-rigoLOL » sur une sécrétion ignoble.

Le diagnostic est net : l’Occident a perdu tout esprit de ribouldingue, de gaudriole, de polissonerie.

L’heure est grave, car on ne sait plus RIPAILLER (article à venir très prochainement sur le sujet), On ne sait plus accepter que ca gicle, que ça éclabousse, que ca souille, que ca tache, que ca profane, que ca macule, que ca compromette.

On ne sait plus s’abandonner.

On ne sait qu’ignorer.

Et prétendre que tout est ok

Alors qu’en vrai on a tous des mickeys.

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Les Chanteurs de Droite- MICHEL SARDOU, LA VIEILLE CRAPULE

   

En ces temps musicaux troublés pour la chanson française , où les bons sentiments se mélangent à la vulgarité la plus drue dans des paroles défiant toute logique , où la guimauve remplace désormais le souffre, qui avait lui meme défié l’encens, où l’odieuse voix vomi d’un Vincent delerm répond aux abjects  sifflotements d’une Zaz, hippie reconvertie en professionnelle de l’espieglerie, il est important de replacer le curseur du cool, du vrai, du bon, sur les derniers vestiges sacrés de notre variété.

En particulier , en cette époque qui consacre un Yannick Noha , pantin de l’Empire du Bien, caricature du dernier homme, messie de la fin de l’histoire, qui se prend pour Bob Marley alors qu’il ressemble à un SDF de bonne humeur, et prêche de sa belle ame edentée pour l’avènement d’ un monde “Sans barrière, sans bannière, inutiles forteresses”, bref un terrain vague géant où les “mendiants de l’amour” pourront vagabonder en sifflotant , en cette èpoque donc, il est urgent de reparler de cette espèce rare , et aujourd’hui en voie d’extinction, j’ai nommé LES CHANTEURS DE DROITE.

Le premier, et peut etre le seul chanteur de droite contemporain, le monstre maudit , le pape de l’hèterofascisme, le roi des beaufs et le king des boites de nuit provinciales , le voyou, le réac en cuir intégral,  l’ignoble et génial MICHEL SARDOU.

Aussi loin  du dèlire ecolo-toxicomane des tryo et autres joueurs  de tambourin, que de la névrose boboiste d’un souffreteux Biolay, préferant l’aggressivité du loup des steppes à la gentille morale des chiens de garde , Michel Sardou n’est pas un chanteur de berceuses pour adulescents , il ne s’autoproclame pas poète de rue ou rebellocrate  à guitare, il n’est pas romantique mais bien passionné, il est engagé sans etre indigné , il a peut etre le cerveau d’un alcoolique et l’ame d’un rènegat, mais il a une voix et des couilles, et ça, c’est pas courant.

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Combo gagnant de blondes à frange illustres

 

Un style gouailleur et sophistiqué.

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